General Motors s'était donné jusquà la fin de l'année 2009 pour trouver un repreneur à la marque suédoise Saab, dont il souhaitait se séparer pour renouer avec les profits.
Après la rupture des négociations avec le constructeur suédois Koenigsegg, allié au Chinois Beijing Automotive Industry Holding Co (BAIC), il restait un dernier candidat en lice, le Néerlandais Spyker Cars, constructeur de voitures de sport. Mais les discussions n'ont pu aboutir. C'est donc la fin de la marque Saab.
Le Chinois BAIC se contentera de racheter quelques actifs, dont la propriété intellectuelle des berlines du constructeur suédois. Le président Europe de Général Motors précise que ce n'est pas une faillite et que Saab honorera ses dettes. La marque suédoise ne représentait plus que 1,1% des ventes du géant américain, et en vingt ans passés sous son giron, elle n'avait dégagé des profits qu'une fois, en 2001.
Saab avait connu son heure de gloire dans les années 80 avec sa technologie turbo, mais depuis quelques années le constructeur suédois ne faisait plus recette. Le constructeur employait néanmoins directement 3 500 personnes à Trollèten, dans le sud-ouest de la Suède et au total près de 8 000 emplois sont menacés.