Cette procédure vient s'ajouter au renvoi en correctionnelle pour détournements de fonds publics prononcé fin octobre dernier dans un dossier relatifs à 21 emplois présumés fictifs à la ville de Paris.
Cette nouvelle mise en examen a été notifiée à l'ancien maire de Paris, par le juge d'instruction de Nanterre, Jacques Gazeaux. L'affaire a déjà été jugée en première instance en 2003 et en appel en 2004, mais à l'époque Alain Juppé qui fut l'adjoint aux finances de Jacques Chirac à la Ville de Paris, était seul sur le banc des prévenus et il avait écopé de 14 mois de prison avec sursis et d'un an d'inéligibilité.
La justice dispose d'un élément matériel contre Jacques Chirac : une lettre signée de sa main dans laquelle il demande une promotion pour une salariée de la ville, qui en fait travaillait exclusivement pour le RPR.
Pour l'instruction, c'est la preuve d'un financement frauduleux. Mais Jacques Chirac a réaffirmé qu'aucun système n'a jamais existé à la mairie de Paris. Cependant, poursuivi dans deux dossiers similaires, il risque bien d'être le premier chef d'Etat sous la Ve république à être jugé après avoir quitté ses fonctions.