Nous sommes à Zamalek, un quartier du centre du Caire. La silhouette moderne de la cathédrale protestante All Saints se dresse non loin des bords du Nil.
Femmes en habits traditionnels africains, hommes en costumes, chants dans la nef de l’édifice : une cérémonie de mariage se prépare.
« Soyez le bienvenu, que Dieu vous bénisse », lance le gardien des lieux. « Nous avons fui la guerre », raconte ce Soudanais pour expliquer la présence de nombreux ressortissants de son pays, ici en Egypte.
A-t-il entendu parler des migrants africains qui tentent de passer en Israël ? « Mon cousin est là-bas, répond-t-il, mais beaucoup d’autres se font tirer dessus ou sont en prison ».
A suivre : les frontières secrètes du Sinaï