« Frapper fort et frapper vite » pour éradiquer la pandémie. Telle fut la devise pendant cinq semaines. Aujourd’hui, le retour à la normale « doit se faire lentement et avec prudence », a insisté la Première ministre Jacinda Ardern qui revendique « une victoire importante » contre le fléau. « Il n'y a pas de transmission généralisée et non détectée en Nouvelle-Zélande, s’est réjouie la cheffe du gouvernement travailliste. Nous avons gagné cette bataille. »
Pas question pour autant de mettre fin à l’interdiction de sortir, et encore moins d’ouvrir les frontières. Seules quelques entreprises et commerces non essentiels redémarreront leurs activités. Des restaurants pourront vendre des plats à emporter. Les centres commerciaux resteront fermés, tout comme la plupart des écoles. « Je ne prendrai pas le risque de perdre ce que nous avons gagné », a averti Jacinda Ardern.
Quarantaine précoce
La clé de sa réussite se trouve dans sa réaction rapide face à l’épidémie. Dès le 14 mars, alors que le pays ne recensait que 6 cas de Covid-19, le gouvernement avait placé en quarantaine toute personne arrivant dans l’archipel. Cinq jours plus tard, la Nouvelle-Zélande fermait ses frontières.