Li Ka-shing fait un don d'un milliard de dollars hongkongais, soit 116 millions d’euros, pour aider les petites et moyennes entreprises à faire face à ce que la fondation du milliardaire appelle « des défis sans précédent ».
Quatre mois de manifestations avec leur lot de violences et de chaos urbain ont fait dégringoler les chiffres d’affaires des commerçants hongkongais. En août, les arrivées de touristes ont chuté de 40%, les ventes au détail sont en baisse de 23%.
Entre alors en scène l'homme qui veut sauver les commerçants de cette descente aux enfers : Li Ka-shing dont la fortune est estimée à 30 milliards d’euros par le magazine Forbes. L’un des oligarques hongkongais les plus influents, malgré ses 91 ans. On l'appelle « Superman », car son sens des affaires est légendaire.
Celui qui a fait ses débuts dans le commerce de fleurs en plastique, a su ensuite profiter du chaos de la Révolution culturelle lancée par Mao, dans les années 1960. Alors que les Hongkongais fuient la ville, il rachète leurs biens et bâtit un véritable empire immobilier.
Li Ka-shing a toujours entretenu des liens étroits avec le parti communiste. Mais aujourd'hui, il est en froid avec Pékin qui l'accuse de « nourrir la criminalité » après avoir publié une série d'annonces dans la presse, appelant le gouvernement hongkongais à mettre fin à la crise politique.