Ce n’est pas la première fois que l’aéroport est la cible des manifestants. En août, les images dusit-in organisé des jours durant dans le hall des arrivées et de passagers violemment empêchés d’accéder à la zone internationale avaient fait le tour du monde. Les manifestants entendaient sensibiliser les passagers arrivant à Hong Kong à leur combat. Il faut dire qu’en 2018, l’aéroport international a brassé dix fois plus de passagers que la population de son île.
Ce dimanche, les forums de messageries utilisées par le mouvement de contestation ont invité les manifestants à « tester » les capacités de résistance de l'aéroport, en perturbant les liaisons ferroviaires et routières et en occupant les bâtiments.
En réponse, les liaisons ferroviaires et routières avec l’aéroport ont été réduites. Par ailleurs, les contrôles de police ont été renforcés. Depuis plus de trois mois, des manifestations ont lieu quasi quotidiennement pour réclamer des réformes démocratiques et dénoncer contre la répression dans cet État semi-autonome.
Multiplication des appels à manifester avant les commémorations
Et à l’approche des célébrations des cinq ans du « Mouvement des parapluies » le 28 septembre et des 70 ans du régime communiste chinois le 1er octobre, les appels à la grève et à manifester se multiplient à Hong Kong.
Samedi soir encore, police et manifestants se sont affrontés dans la ville de Tuen Mun, dans le nord-ouest de Hong Kong.
(avec AFP)