La croissance de l'économie mondiale dans son ensemble a tendance à marquer le pas à cause des incertitudes que font peser les tensions commerciales, à commencer par le conflit entre Pékin et Washington. Il n'est donc pas surprenant de voir le premier intéressé, la Chine, subir ce ralentissement.
Le Bureau national des statistiques cite un « environnement compliqué », matérialisé comme on le sait par les droits de douane punitifs appliqués par les États-Unis aux exportations chinoises. Les exportations, qui constituent toujours le cœur de l'économie chinoise, ont reculé le mois dernier de 1,3% sur un an, après un rebond de en mai.
Lors du sommet du G20 à Osaka, fin juin, une nouvelle trêve a été décrétée entre les deux géants Chine et États-Unis. Mais l'épée de Damoclès pèse toujours sur l'économie chinoise.
En attendant, les autorités de Pékin qui anticipaient cette croissance qu'on observe, entre 6 et 6, 5% cette année, ont multiplié les réformes pour que la consommation intérieure prenne le relais. Réformes fiscales et soutien bancaire en faveur des petites et moyennes entreprises ont été annoncés au printemps. Et là, les chiffres sont bons. Les ventes de détail continuent de progresser : +9,8% sur un an en juin, la production industrielle, elle, s'accélère avec +6,3% en juin.