Le Polonais arrêté avait dans le passé travaillé pour des institutions d’Etat, affirme le ministère. Selon plusieurs médias, il serait expert en sécurité informatique, ancien officier de l'Agence de sécurité intérieure et actuellement conseiller de la filiale polonaise d’Orange. Le groupe français teste le déploiement du réseau 5G en Pologne ensemble avec le géant des télécoms chinois Huawei.
Huawei, dont le directeur de la filiale polonaise serait le deuxième suspect, selon la télévision publique. L'entreprise s'est bornée à confirmer qu'elle « regarde de près » ces informations. De son côté, Pékin se dit « très préoccupé » et appelle Varsovie à garantir les droits du suspect.
L’affaire tombe au plus mal pour Huawei déjà mis à l'index aux Etats-Unis, en Australie et au Japon pour des soupçons d’espionnage. Au Canada, l'arrestation de la fille du fondateur de Huawei avait fait du bruit en décembre dernier. Elle est soupçonnée d'avoir contourné les sanctions américaines contre l'Iran. A la suite de cette affaire, 13 Canadiens ont été détenus en Chine - parmi eux l'ex-diplomate Michael Kovrig, toujours emprisonné.