avec notre correspondante à Kaboul, Sonia Ghezali
A L'hôpital de Ghazni, les couloirs, le moindre espace est utilisé pour soigner les blessés nombreux selon les médias afghans qui citent des sources officielles sur place.
Des sources militaires elles sont formelles, les combats continuent, et selon certains ils se sont même intensifiés. Si le chef de la police provinciale de Ghazni affirme qu'aucun bâtiment gouvernemental n'est sous le controle des talibans, des responsables locaux disent le contraire. Plusieurs affirment que la prison de la ville a été assiégée par les talibans hier samedi, et que les prisonniers ont été libérés. D'autres affirment que les bureaux de la Commission indépendante électorale a été incendiée.
Les informations données par des sources locales, ne cessent d'être contredites par les voix officielles à Kaboul. La confusion continue de régner sur le sort de Ghazni, coupée du reste du pays alors que les talibans ont également attaqué des postes de police près d'une base militaire à Faryab, province du Nord du pays, faisant au moins une dizaine de victimes parmi les soldats selon un responsible des forces spéciales afghanes.