Avec notre correspondant à Tokyo, Frédéric Charles
Depuis que Donald Trump est à la Maison Blanche, Toyota a promis d’investir aux Etats-Unis dix milliards de dollars sur cinq ans, et d’ouvrir une onzième usine avec son partenaire Mazda.
Toyota se considère comme un constructeur américain à part entière. Il compte 1 500 concessionnaires, 136 000 employés, 23 milliards de dollars investis en Amérique ces soixante dernières années.
Plus de 80% des véhicules que Toyota vend aux Etats-Unis sont produits dans le pays. Du Japon, il n’exporte que certaines de ses voitures de luxe et des éléments constitutifs de ces voitures hybrides. Dans la Silicon Valley, il investit massivement dans l’intelligence artificielle.
Aujourd’hui le protectionnisme unilatéral de Donald Trump agace Toyota, l’un des constructeurs qui délocalisent le plus sa production à l’étranger. Le gouvernement japonais désapprouve cette idée de l’administration américaine de pénaliser les constructeurs qui exportent des véhicules aux Etats-Unis.
De telles restrictions pourraient grandement perturber le marché, estime le ministre japonais du Commerce et de l'Industrie, Hiroshige Seko.