Après avoir d’abord affirmé que ces relations sexuelles était consentie, An Hee-jung a fini par présenter ce mardi ses excuses sur Facebook, auprès des Coréens et de Kim Ji-eun. La jeune femme de 33 ans était apparue hier lundi sur la chaîne de télévision JTBC, accusant le gouverneur de l’avoir violée à quatre reprises depuis son embauche en juin dernier. Le pire, a-t-elle raconté, « c’est lorsqu’il m’a convoquée dans son bureau pour présenter ses excuses », évoquant le mouvement #Metoo, « et qu’il m’a de nouveau violée ». Kim Ji-eun a également accusé l’homme politique d’avoir agressé sexuellement d’autres femmes.
An Hee-jung, 52 ans, bénéficiait jusqu’ici d’une très grande cote de popularité auprès de la jeunesse de gauche. L’affaire a déclenché la fureur des réseaux sociaux, d’autant que le désormais ex-gouverneur avait apporté son soutien au mouvement #Metoo, quelques heures avant que l’affaire n’éclate. Le mouvement #Metoo qui a véritablement pris de l’ampleur en Corée du Sud le mois dernier, lorsqu’une procureur a témoigné du harcèlement sexuel que lui avait fait subir un de ses supérieur. «Le mouvement #Metoo qui, explique Kim Ji-eun, m’a donné le courage de témoigner».
An Hee-jung a annoncé qu’il se retirait de la vie politique. Toutes les entreprises liées de près ou de loin à son nom ont vu, ce mardi 6 mars, leurs actions plonger en bourse.