Avec notre correspondante à Shanghai, Angélique Forget
Google, Facebook, Twitter, Youtube ou encore Instagram : en Chine les sites internet les plus populaires de la planète sont tous interdits d’accès et de nombreux sites de médias étrangers sont également bannis. Ces derniers mois, l’utilisation de la messagerie Whatsapp a été à son tour sévèrement perturbée.
Autant d’interdictions qui s’inscrivent dans un immense plan de censure de la Toile chinoise et dont les autorités se félicitent. En marge d’une conférence sur la cyber-sécurité, le vice-président du comité permanent de l’Assemblée populaire a annoncé que la Chine avec fait fermer 13 000 sites internet et près de 10 millions de comptes depuis début 2015.
Au total, selon le China Digital Times, un site dissident géré depuis les Etats-Unis, Pékin consacrerait chaque année plus de cinq milliards d’euros au fonctionnement de sa grande muraille de la censure érigée pour contrôler le web.
Une mesure nécessaire d’après les autorités pour éviter la propagation de contenus pornographiques, de rumeurs infondées et surtout, pour maintenir la sécurité nationale et la paix sociale.