Avec notre correspondante à New Delhi, Marie Langlois
C'est à plus de 60 kilomètres au sud-est de Colombo, la capitale du Sri Lanka, que la mousson a été la plus meurtrière. Les victimes ont pour la plupart été tuées par des glissements de terrain, à flanc de coteau.
Des glissements de terrain de plus en plus répandus sur l'île au moment de la mousson, car la terre est souvent déboisée pour la culture du thé et du caoutchouc. Certains villages situés à proximité des rivières sorties de leur lit paient également un lourd tribut à ces inondations.
Les pluies diluviennes ont par ailleurs coupé de nombreuses routes, isolé des milliers de Sri Lankais et l'armée de l'air continue ses opérations de secours pour essayer d'atteindre les zones les plus reculées ou certains habitants attendent de l'aide, bloqués sur leur toit ou même parfois dans les arbres.
Avec plusieurs milliers de volontaires déployés sur le terrain, la Croix-Rouge sri-lankaise se montre très active, mais le pays appelle également la communauté internationale à l'aide, ses voisins en priorité, et les Nations unies.