Le commandement régional américain a estimé que le vol ne « correspondait pas à un missile balistique intercontinental ». L’engin a néanmoins surpassé la distance et l'altitude du tir de missile de moyenne portée, mené depuis la même base en février dernier.
L’opération survient quatre jours après l’entrée en fonction du nouveau président sud-coréen, partisan d’une reprise du dialogue sur le dossier nucléaire nord-coréen.
Les réactions au nouveau tir sont nombreuses. Selon le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, les présidents russe et chinois « ont exprimé leur préoccupation par l'escalade des tensions » et ont appelé « à la retenue ». Le tir est une « menace pour la paix et la sécurité internationales », se sont inquiétés l’UE et l’Otan.
Le ministère chinois des Affaires étrangères a fait savoir que « la Chine s'opposait aux violations par la Corée du Nord des résolutions du Conseil de sécurité ». Washington a appelé à des « sanctions bien plus fortes », le nouveau président sud-coréen a dénoncé « une provocation irresponsable ». Enfin,Tokyo a évoqué un « tir totalement inacceptable ».