Avec notre correspondante à Pékin, Heike Schmidt
« La coopération est le seul choix adéquat pour nos deux pays », a dit le président chinois à Donald Trump dans cette première conversation au téléphone. « J’accorde une grande importance aux relations entre la Chine et les Etats-Unis et je suis prêt à travailler avec les Américains », a-t-il ajouté.
Le président américain fraîchement élu a renchéri, selon les propos rapportés par la télévision d’Etat chinoise CCTV, que la Chine était « un grand et important pays », et que « les Etats-Unis et la Chine peuvent parvenir à une relation gagnant-gagnant mutuellement bénéfique ».
Flou total sur la stratégie de Donald Trump en mer de Chine et en Corée
« Exit » les propos virulents de Donald Trump qui, pendant sa campagne, avait qualifié la Chine « d’ennemie », se disant prêt à déclencher une guerre commerciale contre le grand rival asiatique. Pour l’heure, il n’est plus question d’une « taxe de 45 % sur les importations chinoises ». Le milliardaire républicain semble vouloir jouer la carte du pragmatisme.
Sur d’autres dossiers épineux, le suspense reste toutefois entier. Donald Trump sera-t-il aussi ferme que Barack Obama pour contrer les prétentions territoriales de Pékin en mer de Chine méridionale ? Fera-t-il plier la Corée du Nord en déployant un bouclier anti-missile dont la Chine se méfie tant ? Rien n’a encore filtré sur les intentions de Donald Trump.
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