Avec notre correspondant à New Delhi, Sébastien Farcis
Les enfants de près de 300 écoles situées le long de la frontière pakistanaise ont dû rester chez eux ce mercredi matin à cause de l'intensification des bombardements. Mais il n'est pas certain que cette fermeture d'une durée indéterminée les protège. Une adolescente a ainsi été tuée mardi quand un obus pakistanais a frappé la cuisine de sa maison.
Environ 18 000 personnes ont déjà dû évacuer les villages frontaliers depuis un mois que ces bombardements ont commencé.
L'armée pakistanaise lancerait ces attaques en réaction à l'opération commando menée par les forces indiennes à la fin septembre et réalisée du côté pakistanais du Cachemire, pour détruire de prétendues installations terroristes.
L'éducation semble être l'une des principales victimes de cette nouvelle tension au cachemire, car une partie des écoles du côté indien de la région sont déjà fermées depuis quatre mois, en réponse à l'appel des séparatistes. Et environ 25 établissements scolaires ont été brûlés par des assaillants encore non identifiés.
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