La tension monte entre l’Inde et le Pakistan

New Delhi accuse Islamabad d’être responsable de l’attaque dimanche 18 septembre par un groupe terroriste d’une base militaire indienne, dans la région du Cachemire. Cet attentat, à une centaine de kilomètres d’Islamabad, a fait 17 morts. Depuis, c’est l’escalade verbale.

Avec notre correspondant à Islamabad,  Michel Picard

Une rhétorique guerrière vantant la force militaire pakistanaise a envahi les réseaux sociaux. Accompagnée de photos d’hommes en armes, avions de chasse et autres engins militaires. L’espace aérien du nord-est du pays, au Cachemire, est fermé depuis plusieurs jours, entraînant des dizaines d’annulations de vols.

Ces dernières heures, deux autoroutes, dont la plus importante du pays entre Lahore et Islamabad, ont été fermées pour des exercices militaires. Des avions de combat s’y sont posés sous l’œil des caméras. Des F-16 ont survolé Islamabad ces derniers jours dont des vols, fait rarissime, la nuit.

Les médias affirment que des dizaines de milliers de soldats indiens sont massés à la frontière du Cachemire. La propagande touche déjà certains journaux qui relaient qu'un plan indien de frappes aurait été transmis à des sources pakistanaises.

Pour répondre à la menace, le chef d’état-major de l’armée, le général Sharif, répète que toute action indienne entraînera une riposte sans merci. Et ce vendredi matin, l’armée a confirmé avoir renforcé ses positions d’artilleries le long de la ligne de contrôle qui fait office de frontière entre les deux puissances nucléaires.

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