Résultat décevant pour l'économie japonaise. La politique de relance du Premier ministre Shinzo Abe se heurte aux effets contraires d'un yen très élevé et d'une croissance morose chez les partenaires asiatiques du Japon, Chine et Asie du Sud-Est. Les exportations ont donc diminué.
Les projections sur l'avenir des entreprises les incitent davantage à la prudence qu'à l'investissement. En conséquence, les importations ont également reculé, ce qui creuse l'excédent commercial.
Les salaires, qui sont étroitement contenus, n'incitent pas les consommateurs à la dépense. À ce rythme, l'économie japonaise devrait progresser d'un modeste 0,2 % cette année.
Un nouveau plan massif de relance de 240 milliards d'euros a été annoncé début août, mais les « Abenomics », censés redynamiser la croissance nipponne ne parviennent toujours pas à enrayer la tendance à la déflation, une baisse tendancielle des prix à la consommation, peu propice à l'investissement.
La population japonaise vieillissante pèse lourdement sur les perspectives de reprise économique.