Les faits remontent à 2014, mais n'ont été découverts que récemment. Aucun doute sur les responsables selon la police. Le piratage émanait de 16 serveurs installés à Pyongyang en Corée du Nord. Les pirates ont réussi à s'emparer de plus de 40 000 fichiers. Parmi les entreprises concernées, on trouverait, selon les médias locaux, la compagnie aérienne Korean Air et le premier opérateur de téléphonie mobile du pays SK networks.
Plus inquiétant encore. La police admet qu'un grand nombre des fichiers piratés contenaient des informations sur l'industrie de la Défense sud-coréenne sans donner plus de détails, mais l'agence nationale de presse Yonhap évoque des plans d'avions militaires ainsi que des plans de systèmes informatiques dans certaines casernes du pays.
Les pirates avaient aussi installé des programmes malveillants sur les ordinateurs et ce, selon la police, très probablement afin des les utiliser pour une future cyber attaque de grande ampleur visant à semer la confusion dans tout le pays
Ce n'est pas la première fois que Séoul accuse le voisin nord-coréen de piratage, contre ses institutions militaires, ses agences gouvernementales, ses médias ou même une centrale nucléaire. Pyongyang, de son côté, a toujours démenti avec force.