Avec notre correspondante à l'ONU, Marie Bourreau
A quelques heures du début du Nouvel An chinois, Pékin se serait bien passé de cette nouvelle provocation de Pyongyang, son allié traditionnel... Le représentant chinois à l'ONU, bien embarrassé, s'est donc contenté de faire des ronds de jambe, appelant à réduire les tensions et à promouvoir une solution négociée. Ses collègues du Conseil de sécurité ont opté pour un discours beaucoup plus ferme, comme François Delattre, le représentant français.
« Ce qui est en jeu aujourd'hui, après cette nouvelle provocation inacceptable nord-coréenne, c'est l'avenir du régime international de non-prolifération. C'est la raison pour laquelle la faiblesse n'est pas une option. La provocation dont il s'agit est à la fois irresponsable, insensée. Toute la communauté internationale à l'unanimité a condamné cet acte nord-coréen. Il s'agit maintenant de transformer cette fermeté des mots en une fermeté d'action », a déclaré François Delattre.
Une résolution qui prévoit des sanctions contre la Corée du Nord est actuellement en cours de négociation depuis le début du mois de janvier lorsque Pyonyang avait réalisé un essai nucléaire. Mais Washington et Pékin n'ont toujours pas réussi à se mettre d'accord. La Chine ne souhaite pas de nouvelles sanctions économiques et souhaiterait seulement des mesures pour lutter contre la prolifération. Des mesures qui n'ont jamais pu empêcher la Corée du Nord de mener son programme nucléaire.