A peine mis en place, le système de coupe-circuit a été suspendu. Fermer la bourse pour éviter une chute des cours encore plus grave a eu trop d'effets secondaires. Les investisseurs, « paniqués », se sont mis à revendre en masse avant la clôture anticipée. La commission de régulation de la bourse a donc rétropédalé. Son président, Xiao Gang, serait mis sur la touche, selon le quotidien d'Hong Kong, South China Morning Post.
La Banque centrale chinoise a aussi fait marche arrière. Après une dévaluation du yuan cette semaine, la plus forte depuis le mois d'aûut, elle a décidé de relever la monnaie chinoise. Là aussi pour ramener le calme sur les marchés.
Mais le répit risque d'être de courte durée. Selon les analystes, personne ne sait quelle est la politique suivie actuellement. Pékin tâtonne et teste de nouvelles recettes, alors que les investisseurs réclament plus de clarté et moins de revirements. Le manque de transparence du gouvernement sur l'état réel de l'économie alimente les incertitudes. La croissance 2015 devrait passer sous les 7%, son plus bas niveau depuis 25 ans. Les chiffres seront publiés le 19 janvier.