Avec notre correspondant à Séoul, Frédéric Ojardias
Mettre en avant l’innovation et la compétence françaises : telle est la mission de François Hollande dans une Corée du Sud hyper-connectée, où l’image de la France, certes positive, se résume un peu trop souvent à ses sacs à main, ses vins et ses fromages. Une image dont souffrent certaines entreprises françaises en Corée – par exemple face à leurs concurrentes allemandes.
A Séoul, François Hollande amène dans ses bagages plusieurs dirigeants de grands groupes français, mais aussi des patrons de PME innovantes et des directeurs d’universités. Sa visite sera l’occasion de signer divers accords de coopération, notamment sur les nouvelles technologies.
Le président visitera un incubateur de startups dans le quartier de Gangnam – la Silicon Valley coréenne - et participera à des forums économiques et universitaires.
Le ministère sud-coréen de l’Education a d’ailleurs exprimé le souhait « d’accroître la mobilité des étudiants dans les deux sens » (selon l’agence Yonhap) alors que le nombre d’étudiants coréens en France ne cesse d’augmenter.