Avec notre correspondant à Rangoon, Rémy Favre
Il faut être majeur, avoir un casier judiciaire vierge et n'appartenir à aucun parti politique. Ces 40 000 nouveaux policiers devront renforcer la sécurité dans les 40 000 bureaux de vote que compte la Birmanie et donner l'alerte en cas de problèmes ou de violences.
Ils seront rapidement formés à leurs nouvelles attributions, en deux semaines seulement. Le contenu précis de la formation ainsi que les tâches exactes de cette force spéciale restent encore très flous.
La question de la sécurité à l'occasion du scrutin législatif est essentielle en Birmanie. Les élections législatives doivent se dérouler le 8 novembre prochain dans les grandes villes du pays.
La campagne électorale se déroule dans le calme pour le moment, mais dans plusieurs régions rurales, des groupes ethniques rebelles combattent l'armée gouvernementale. L'un de ces groupes, à l'est de la Birmanie, a d'ailleurs demandé cette semaine aux formations politiques de mettre fin à leur campagne électorale dans cette région pour des raisons de sécurité. Les combats y sont particulièrement violents depuis le début du mois.