Les eurodéputés s'indignent des exécutions en Indonésie

Un point supplémentaire a été ajouté à l’ordre du jour de la session plénière du Parlement européen à Strasbourg : débat sur la peine de mort en Indonésie. Les eurodéputés voulaient exprimer leur indignation devant la récente exécution de huit personnes, dont sept étrangers, et devant la même menace qui pèse toujours sur le Français Serge Atlaoui, accusé de trafic de drogue, alors qu’il continue de clamer son innocence.

Avec notre envoyé spécial à Strasbourg,  Piotr Moszynski

Premier à s’exprimer, l’eurodéputé français Arnaud Danjean observe que le Parlement européen ne peut évidemment pas se prononcer sur la culpabilité ou l’innocence des condamnés, mais il y a d’autres raisons qui l’autorisent à prendre la parole : « Nous sommes des responsables publics élus qui avons le devoir de condamner la peine de mort parce que cette peine de mort est bannie par la charte des droits fondamentaux de l’Union européenne. Nous sommes aussi des responsables élus et des êtres humains qui avons le devoir de nous indigner de ce spectacle macabre, de ces mises en scène macabres qui accompagnent l’exécution de condamnés aujourd’hui en Indonésie, comme dans d’autres pays. »

Les autres intervenants ont tous émis l’espoir que les autorités indonésiennes décident d’épargner la vie au condamné européen qui attend dans le couloir de la mort, le Français Serge Atlaoui.

Partager :