Avec notre envoyé spécial à Abou Dhabi, Daniel Vallot
La frustration domine au sein des ONG et chez les secouristes qui aimeraient se rendre à Katmandou au plus vite pour venir en aide aux sinistrés. L’avion, qui est parti lundi soir, a été contraint de faire escale à Abou Dhabi. Faute d’autorisation des autorités népalaises, il n’a pas encore pu décoller pour sa destination finale. Selon une source diplomatique française, c’est l’engorgement de l’aéroport de Katmandou qui serait à l’origine du blocage.
Les contacts diplomatiques au plus haut niveau ont été noués ce matin pour que l’avion puisse obtenir une autorisation d’atterrissage à Katmandou. L’appareil est tout de même chargé de 20 tonnes de fret humanitaire, du matériel d’assainissement de l’eau pour l’essentiel. Il doit également servir à l’évacuation de 200 Français pris en charge par l’ambassade de France à Katmandou, parmi lesquels se trouvent des blessés ou des familles avec enfants.
Selon le ministère des Affaires étrangères, l’appareil devrait pouvoir décoller ce mercredi 29 avril au soir et arriver demain matin au Népal. Il faudra ensuite décharger le fret et bien sûr l’acheminer jusqu’aux sinistrés. « Ce temps perdu, ce sont des vies en moins que l’on ne pourra pas sauver », regrettait l’un des ces travailleurs humanitaires bloqués depuis plus de 24 heures.