Trois ans que la Thaïlande n'avait pas connu une si faible croissance. 0,7 % l'an dernier contre 2,3 % en 2013, et 6,4 % en 2012 alors que le pays se remettait à peine des inondations dévastatrices de l'année précédente.
L'instabilité politique, sécuritaire et le coup d'Etat du 22 mai dernier ont fait fuir les touristes. La loi martiale toujours en vigueur a effrayé ceux qui souhaitaient encore y séjourner, les Asiatiques notamment. Mais le quatrième trimestre est bien meilleur.
La croissance a rebondi à 2,3 % du Produit intérieur brut contre 0,6 % les trimestres précédents. Les hôtels ne sont plus à moitié plein mais au deux-tiers plein. Un mieux souligné par le chef de la junte qui se dit confiant pour cette nouvelle année. L'économie devrait repartir, assurent les spécialistes, si le gouvernement engage les réformes promises, investi et injecte les milliards de dollars dans l'économie, notamment dans les infrastructures du pays.
Un bémol toutefois dans le lot des bonnes nouvelles du quatrième trimestre : les productions d'huile de palme, de caoutchouc et d'ananas marquent le pas. La Thaïlande vit en ce moment l'une des pires sécheresses de ces 15 dernières années.