La centrale de Sendai est située à 1 000 kilomètres de Tokyo et à 1 600 kilomètres de Fukushima. Elle est entourée de volcans actifs. En cas d’accident, son plan d’évacuation des 100 000 habitants de la ville qui l’abrite laisserait à désirer, selon les écologistes. Mais ses deux réacteurs seront réactivés, rapporte notre correspondant à Tokyo, Frédéric Charles.
Le Japon s’est doté des normes de sûreté nucléaire les plus draconiennes au monde depuis Fukushima. L’autorité de régulation a mis quatorze mois pour examiner les réacteurs de Sendai, avant de donner son feu vert technique pour leur relance.
Ce « oui » de la préfecture de Kagoshima au redémarrage de la centrale de Sendai est une victoire pour le Premier ministre Shinzo Abe, décidé à réactiver les réacteurs jugés sûrs, pour des raisons économiques.
Selon les analystes, quatorze pourraient être mis en service. Les autres réacteurs sont trop âgés ou situés sur des failles sismiques actives et seront démantelés.
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