Avec notre correspondante à Jakarta, Cléa Broadhurst
Après de nombreux aléas administratifs et une longue attente, inhabituelle pour la région, Thomas Dandois se dit soulagé par ce verdict positif : « Notre première impression c’est que nous sommes très contents, nous sommes soulagés, surtout de savoir que nous allons pouvoir rentrer à partir de lundi. Pour moi, c’est une mauvaise passe qui est en train de se terminer. Nous allons pouvoir retrouver nos familles. J’ai des enfants et ma femme qui m’attendent à Paris. C’est assez dur pour eux depuis tout ce temps. Donc je suis très soulagé de pouvoir rentrer et retrouver les miens. »
Le procureur a requis une amende de deux millions de roupies indonésiennes, soit l’équivalent de 130 euros. Leur matériel leur sera rendu, sauf leurs ordinateurs. Et ils ne sont pas interdits de territoire.
Ils étaient venus enquêter sur un mouvement rebelle dans la région cet été. La question papoue est un sujet assez délicat en Indonésie mais le nouveau président Joko Widodo (surnommé « Jokowi ») a déjà expliqué vouloir faire preuve de plus de souplesse et ouvrir la province de Papouasie aux journalistes étrangers.