Lassé d'être le gouverneur de la capitale du crime, Toru Hashimoto aurait exercé de fortes pressions sur la police préfectorale d'Osaka pour qu'elle mette de l'ordre dans les rues de la ville et des municipalités voisines.
Depuis la fin des années 1990, Osaka était numéro un de l'insécurité au Japon. En 2008, le gouverneur lance son opération. Deux ans plus tard, victoire, c'est Tokyo qui hérite du triste record.
La découverte du pot aux roses
Mais la police préfectorale a fini par se rendre compte l'an dernier qu'un policier avait, à lui seul, passé sous silence plus de 6 500 délits. Au terme d'une enquête auprès de la totalité des commissariats, la direction a constaté que tous étaient touchés.
Entre 2008 et 2012, un total de plus de 81 000 crimes ou délits n'ont pas été déclarés à la police nationale. Près de la moitié concernent des vols de bicyclettes, mais un certain nombre de crimes graves ont également disparu des statistiques.
Malgré le déni des responsables de la police, l'enquête a établi que les agents avaient reçu des instructions de leur hiérarchie pour fausser les statistiques. Quatre-vingt-dix-sept officiers de police ont été sanctionnés.