Avec notre correspondante à Bombay, Sarah Collin
Les attaques se sont produites à une demi-heure d’intervalle. La première explosion a eu lieu dans un bus à Bijapur, où sept personnes ont été tuées. Le véhicule transportait des officiels qui revenaient chez eux après avoir été voter. La deuxième bombe a touché une ambulance à quelques dizaines de kilomètres, dans le district de Bastar. Cinq policiers et leur chauffeur sont morts. La raison pour laquelle les forces de l’ordre voyageaient en ambulance n’est pas claire, mais elles auraient pu précisément vouloir éviter les attaques des maoïstes.
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Les rebelles opèrent depuis plus de 30 ans dans l’est et le centre de l’Inde, dont ils voudraient prendre le contrôle. Ils ont particulièrement renforcé leur présence dans ces régions quand des agriculteurs pauvres sont entrés en conflit avec des industriels miniers. La menace de violences plane donc toujours sur les élections indiennes. Mercredi, juste avant le début du scrutin dans l’Etat de Chhattisgarh, les maoïstes avaient déjà tué trois soldats au cours d’une fusillade.
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