Vol MH370: les derniers jours de recherche ?

Les enquêteurs pensent pouvoir atteindre l’épave du MH370 et récupérer ses boites noires après avoir capté, ce week-end et à nouveau mardi, des signaux pouvant provenir des « pingers » des enregistreurs de vols.

Quatre détections concordantes de signaux, dont une dernière ce mardi, voilà à quoi tiennent les espoirs de retrouver les boîtes noires du vol MH370. Les signaux, captés au total pendant une douzaine de minutes, proviennent d'une zone située à 2 000 kilomètres au nord-ouest de la ville australienne de Perth, dans l’océan Indien.

La zone est sur la trajectoire qu’a pu prendre l'avion pendant sa dérive, mais ce qui nourrit surtout les espoirs des enquêteurs, c'est la nature de ces émissions : d'une fréquence de 33,33 kiloherz, à intervalles constants de 1,106 secondes. Des caractéristiques compatibles avec celles des émissions des enregistreurs de vol.

Circonscrire la zone de recherche

Entre ce week-end, quand les premières émissions ont été interceptées, et ce mardi, le signal semble avoir faibli. Les autorités s'inquiètent donc de la possibilité que les batteries des boites noires expirent. Leur durée de vie est normalement d’un mois, et l’étanchéité des boites qui contiennent les enregistreurs de vol – les fameuses boîtes noires – n’est pas garantie au-delà de cette période.

Avec la disparition du signal, ce sont non seulement les boîtes noires qui peuvent échapper aux enquêteurs mais aussi l’avion tout entier, puisque ces transmissions sont les seuls indices tangibles quant à l’endroit où l’épave gît. Ces signaux ont d’ores et déjà permis de circonscrire les recherches à une zone plus étroite, un axe de 600 kilomètres nord-sud, sillonné par une trentaine d'avions et bateaux. Une fois l'avion identifié, il faudra envoyer un robot à 4 ou 5 000 mètres de fond. Une étape qui pourrait être atteinte dans les prochains jours.

Partager :