C'est une succession de faux espoirs et de pistes sans issue. Ce jeudi 13 mars encore, le Wall Street Journal lançait une nouvelle hypothèse, démentie quelques heures plus tard par le ministre malaisien des Transports. Le journal américain estimait que l’avion aurait pu continuer de voler au moins quatre heures après avoir perdu le contact avec la tour de contrôle. Si cette hypothèse était vérifiée, cela signifie que l'appareil a pu avoir parcouru des centaines de kilomètres et rejoint l’océan Indien, la côte pakistanaise ou encore la mer d’Oman.
A l'origine de cette information, les déclarations de Rolls Royce, le fabricant du moteur de l’avion, qui affirmait que des données pouvaient être transmises même après que le contact soit rompu avec l'appareil.
Une zone de recherche de 90 000 km2
Pas moins de 42 navires et 39 avions continuent d'inspecter une zone de 90 000 km2, presque la surface du Portugal, à la recherche de traces de l'appareil. Cette zone est un carrefour de grandes routes maritimes, et donc est parsemée de débris, ce qui complique la tâche. Elle fait aussi l'objet d'une intense surveillance militaire en raison de tensions territoriales. Pas moins de 12 nations sont mobilisées sur cette catastrophe qui pourrait avoir coûté la vie à 239 personnes.