Avec notre correspondant à Séoul, Frédéric Ojardias
Les thèmes abordés n’ont pas été précisés mais les sujets de discussion ne manquent pas. La Corée du Sud a déclaré vouloir discuter des réunions de familles séparées par la frontière, des retrouvailles étant prévues fin février.
De son côté, la Corée du Nord devrait demander la réouverture d’un complexe touristique conjoint, un projet lucratif mais fermé depuis six ans, et surtout la fin des sanctions économiques imposées par son voisin du Sud suite aux deux attaques nord-coréennes subies en 2010. On ne sait pas si la question du désarmement nucléaire, exigé par Séoul, sera abordée.
En finir avec les sanctions internationales
Cette rencontre est le plus récent des nombreux gestes de bonne volonté montrés par le régime de Kim Jong-un, qui affirme vouloir améliorer les relations Nord-Sud. Selon les analystes, Pyongyang cherche ainsi à mettre fin aux sanctions internationales qui lui sont imposées et à attirer les investisseurs internationaux.
Cette volonté nord-coréenne d’apaisement va bientôt être mise à l’épreuve : fin février, la Corée du Sud et les Etats-Unis entament des exercices militaires conjoints. Des manœuvres annuelles qui l’année dernière avaient déclenché une série de menaces sans précédent de la part du régime. Et d'ailleurs, alors que se déroulent ces négociations, le secrétaire d’Etat américain, John Kerry, est attendu à Séoul.
→ à (re)lire : Tensions en Corée du Nord après des manoeuvres militaires de la Corée du Sud et des Etats-Unis