Avec notre envoyée spéciale, Valérie Gas
Après François Hollande en avril dernier, c’est au tour de Jean-Marc Ayrault de se rendre en Chine. Objectif : faire avancer les dossiers prioritaires pour la France, et en particulier le rééquilibrage des échanges, aujourd’hui déficitaire de 27 milliards d’euros, et l’augmentation des investissements chinois en France, jugés trop faibles par Paris.
Le nucléaire civil, l’aéronautique, l’agroalimentaire sont les secteurs dans lesquels la France espère faire progresser les exportations vers la Chine. Le Premier ministre profitera d’ailleurs de son séjour pour aller visiter le site de la centrale nucléaire de Taishan, où deux réacteurs nucléaires sont en construction, dans l’espoir d’obtenir deux tranches supplémentaires.
Une délégation de haut niveau
Jean-Marc Ayrault est accompagné par cinq ministres, dont Arnaud Montebourg, ainsi que par plusieurs parlementaires et des chefs d’entreprises. Le patron d’EDF Henri Proglio et celui d’Areva Luc Oursel font ainsi partie du voyage, tout comme Martine Aubry, en tant que représentante spéciale pour la Chine.
Avec cette délégation de haut niveau et une visite étalée sur cinq jours dans trois villes, le Premier ministre entend manifester l’intérêt que la France porte à la Chine, alors qu’en 2014 sera célébré le cinquantième anniversaire des relations diplomatiques franco-chinoises. À cette occasion, le président chinois Xi Jinping se rendra à Paris au printemps.