Alors que le sujet est hautement stratégique et relève pour certains Etats de la sécurité nationale, le Royaume-Uni a décidé d'ouvrir grand ses portes à des investisseurs chinois. Le ministre britannique des Finances, George Osborne, vient d'annoncer que son gouvernement autorisera des participations chinoises minoritaires ou majoritaires dans le développement de la nouvelle génération du parc nucléaire de son pays.
Eviter les coupures d'électricité
Londres et Pékin entament donc une nouvelle coopération dans le secteur du nucléaire civil. Une alliance qui trouve sa raison d'être dans les besoins britanniques de financement de son énergie. Quinze de ses seize réacteurs en activité arriveront en fin de vie autour de 2023. Pour éviter des coupures géantes d'électricité, Londres a besoin de plus de 100 milliards de livres d'investissement d'ici 2020.
Dans un premier temps, les deux groupes nucléaires chinois CGNPC et CNNC auraient une participation minoritaire dans la construction de la nouvelle centrale nucléaire sur le site de Hinkley Point dans le sud de l'Angleterre. Le français EDF aurait quant à lui conclu un accord avec le gouvernement britannique pour la construction de deux réacteurs de la centrale.