Avec notre correspondant à Kaboul, Nicolas Ropert
Initialement prévue pour 16 heures, heure locale, la fermeture des portes du bureau d'enregistrement des candidatures a du être repoussée de plusieurs heures. La faute aux retardataires.
Ashraf Ghani avait été le premier le dimanche 6 octobre à déposer sa candidature soutenu par Rashid Dostum, un ancien chef de guerre d'ethnie ouzbek et de l'ancien ministre de la Justice, Sarwar Danish.
Quelques heures plus tard, Zalmai Rassoul suivait le même chemin. Celui qui était jusqu'à cette semaine ministre des Affaires étrangères pourrait bénéficier du soutien officiel ou officieux du palais présidentiel. A une condition que le président actuel ne lui préfère pas son propre frère.
Qayum Karzaï a ménagé l'effet de surprise en arrivant en milieu d'après-midi en compagnie de ses deux vice-présidents pour s'enregistrer.
Deux autres prétendants de poids avaient pris les devants en remplissant plus tôt dans la semaine les formulaires d'enregistrement : l'ancien chef de guerre Rassoul Sayyaf et l'opposant principal à Hamid Karzaï en 2009, le docteur Abdullah.
La Commission électorale a, jusqu'à la mi-novembre, pour valider les candidatures. La campagne pourra ensuite réellement débuter.