Avec notre correspondant à Pékin, Stéphane Lagarde
And the winner is… Istanbul ! C’est ce qui s’appelle une grosse boulette, ou encore, disent les plus cyniques : « Prendre ses désirs pour des réalités ».
Selon l’Agence France-Presse (AFP), Chine Nouvelle s’est un peu emmêlé les pinceaux samedi soir considérant un vote de qualification pour un vote final, et s’empressant d’annoncer l’élimination, après Madrid, de la capitale nippone.
L’annonce a d'abord été reprise en bandeau sur les écrans de la Télévision centrale de Chine (CCTV), avant d'être corrigée. Trop tard ! La bévue a immédiatement suscité l’hilarité sur les réseaux sociaux. « Ils se sont ridiculisés », écrivait ainsi ce dimanche matin un internaute à l’unisson de nombreux moqueurs avant de retomber dans la gravité le soir.
De nombreux internautes chinois estiment, en effet, que le choix de Tokyo est une « une farce », tant que le pays, disent-ils, n’aura pas reconnu les crimes de son armée pendant la Seconde Guerre mondiale.