Le Bangladesh vit l'un des chapitres les plus violents de son histoire

Un jeune homme, membre du parti au pouvoir (Awami League) a été battu à mort ce jeudi dans le nord-ouest du pays par des activistes de la BNP et du Jamaat-e-Islami (deux partis de l'opposition). Le principal parti de l'opposition (la BNP) a, de son côté, lancé un nouvel appel à la grève, le douzième depuis la fin janvier 2013. De nombreuses écoles et entreprises sont restées fermées à travers tout le pays. La création au Bangladesh en 2010 d'un tribunal international des crimes, chargé de juger les criminels de guerre pendant la guerre d'indépendance en 1971, avait pour objectif de panser les blessures.Mais depuis le 21 janvier dernier, la condamnation à la peine capitale de trois personnes a plongé le pays dans l'un des chapitres les plus violents de son histoire. Plus de 80 personnes sont mortes dans des affrontements entre pro, anti-islamistes, partisans et opposants du gouvernement en place, accusé d'utiliser le tribunal à des fins politiques.Un constat partagé en partie par la Fédération Internationale des droits de l'homme, comme nous l'explique David Knaute, responsable du bureau Asie à la FIDH.

Partager :