Avec notre correspondant à Pékin, Stéphane Lagarde
Le gouvernement chinois avait sorti les parachutes, on n’est donc pas là dans le scénario de la chute brutale de la croissance tant redouté par les cassandres mais plutôt dans un contexte de ralentissement anticipé par les analystes. Les mesures d’assouplissements monétaire lancées depuis l’hiver dernier ont contribué à libérer le crédit.
Ce qui rassure, c’est le rebond de la production industrielle avec une progression de 9,2% sur un an, contre 9% en août 2012. Les ménages chinois se sont aussi remis à consommer avec, selon les chiffres publiés ce jeudi, une hausse des ventes au détail de 14,2%, là encore, c’est 1% de plus qu’à la fin de l’été.
Ce qui inquiète en revanche, c’est la faible progression des investissements en capital fixes dans les zones urbaines, qui témoigne de la confiance des entreprises. Ces investissements dans l’immobilier, le foncier, les équipements ont progressé de 20,5% en glissement annuel contre 20,2% annoncés. Mais nous sommes encore loin des 25% enregistrés en 2011.
Point d’atterrissage brutal, la croissance chinoise s’est « stabilisée » a déclaré le Premier ministre chinois qui se dit confiant sur l’objectif de 7,5% de croissance pour 2012.