Au classement de Shanghai, les universités américaines restent en tête

L’édition 2012 du classement de Shanghai, qui recense les 500 premières universités mondiales, a été dévoilée mardi 14 août 2012 à l'université chinoise de Jiao Tong. Une fois encore, ce classement controversé place les universités américaines loin devant. La France, quant à elle, occupe la huitième place.

Huitième sur 43 pays représentés. Dans l'absolu, la performance de la France au classement de Shanghai 2012 n'est pas mauvaise. Mais seulement 20 établissements présents sur les 500 figurant dans ce classement, c'est peu, trop peu.

Surtout si l'on compare avec les Etats-Unis, qui placent 53 de leurs universités dans le top 100, avec bien sûr, Harvard en numéro un. Côté français, le premier représentant est 37e : il s'agit de l'université Paris XI.

Cela veut-il dire que l'enseignement supérieur français est inadapté, voire mauvais ?
Pas tout à fait. En fait, le classement de Shanghai mesure avant tout la réputation scientifique internationale des universités.

Il va compter le nombre de prix Nobel parmi les professeurs et les anciens étudiants, le nombre de publications dans les prestigieux magazines Nature et Science, ou encore, le nombre d'enseignants par universités.

Un système taillé sur mesure pour le modèle universitaire anglo-saxon, où une grande partie de la recherche se fait dans les établissements d'enseignement supérieur.

En France, le monde de la recherche est plus fragmenté. Il se divise entre des organismes publics, des grandes écoles, et les universités. Par exemple, le Centre national de la recherche scientifique, le CNRS, est le plus grand établissement français de recherche. Mais il n'est pas universitaire et n'apparaît donc pas au classement de Shanghai.

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