C’est depuis le désert de Gobi et la base de Jiuquan que sera lancé Shenzhou-IX, le « Vaisseau divin », en mandarin. Quand ? Vers la mi-juin indique un porte-parole du programme spatial chinois, sans préciser la date.
Qui prendra place à bord ? Aucun nom n’est encore donné pour ce quatrième vol habité, mais ils seront trois, parmi lesquels -peut-être- une femme. C’est en tous cas ce qu’avait rapporté l’agence de presse Chine Nouvelle en mars 2012. Ce serait une première pour le pays.
Neuf ans après avoir envoyé son premier taïkonaute dans l’espace, Pékin rattrape donc à grande vitesse son retard, en reproduisant ce qui a été réalisé par les Russes et les Américains depuis les années soixante.
La Chine a déjà réussi en septembre dernier son premier « baiser spatial », un amarrage en orbite entre un module et un vaisseau non habité. Cette fois, les 3 astronautes piloteront manuellement la rencontre entre Shenzhou-IX et la base. Ils s’y installeront ensuite pour réaliser des expériences.
Autant d’étapes qui devraient permettre à la Chine d’obtenir sa propre station spatiale d’ici 2020.