Avec notre correspondant à Bombay,Sébastien Farcis
Cet enlèvement arrive au plus mauvais moment : les émissaires du gouvernement avaient à peine commencé, depuis deux jours, à négocier la libération des deux otages italiens. Ces efforts sont à présent annulés, les émissaires viennent de suspendre toute négociation, condamnant cet « acte de moquerie ».
Cet enlèvement va de fait à l’encontre de l’engagement de cessez-le-feu donné il y a quelques jours par la faction maoïste qui détient les Italiens. Ainsi, la police craint que ce soit un autre groupe au sein de la rébellion qui ait enlevé le député local dans le but, justement, d'embarrasser ses rivaux. Cette négociation à trois acteurs deviendrait alors encore plus compliquée.
Dans les deux cas, les revendications sont les mêmes : les maoïstes exigent la fin des attaques de l’armée indienne dans la zone et la libération de combattants rebelles emprisonnés.