Première bonne nouvelle aux yeux de Christine Lagarde, le rétablissement de l’économie américaine se confirme avec une croissance orientée de nouveau à la hausse. Deuxième élément encourageant, les efforts récents de la zone euro pour en finir avec la crise de la dette. Malgré tout pour la patronne du Fonds monétaire international trois risques majeurs continuent de peser sur la croissance mondiale :
« D’abord le système financier reste fragile et beaucoup de pays développés ont encore des dettes publiques et privées trop élevées, détaille Christine Lagarde. Ensuite, il y a la hausse des cours du pétrole qui mettent en péril la croissance mondiale. Enfin, il y a le risque d’un ralentissement de l’activité à moyen terme dans les pays émergents ».
Pour éviter une rechute de l’économie mondiale, Christine Lagarde lance un double-appel aux pays développés et aux pays émergents. Les premiers doivent soutenir la croissance tout en limitant leur endettement, quant aux seconds, aux yeux de la directrice du FMI ils devront orienter davantage leur économie vers la consommation intérieure et un peu moins vers les exportations.