Avec nos envoyés spéciaux à Phnom Penh
Les quatre accusés ont fait acte de présence de façon intermittente. Avec l’assentiment du président de la cour, qui contrairement à la coutume, a décidé de les autoriser à aller et venir selon leur bon vouloir, sans autorisation.
Le premier, Nuon Chea, ancien numéro deux du régime, a déclenché les hostilités en prenant la parole. Son avocat avait demandé qu’il puisse garder son bonnet de laine et ses grosses lunettes noires, car il ne supporte ni la lumière, ni la climatisation.
C’est alors que l’accusé resté assis a pris la parole, se déclarant très insatisfait de l’audience. Peu après, invoquant le fait que certains de ses témoins n’aient pas été retenus sur la liste communiquée à l’audience, l’accusé s’est levé et a quitté la salle.
On l’a vu dès les premières heures du procès, la défense met en avant l’âge des accusés. De quoi justifier les craintes de certaines victimes, qui continuent de douter du fait que la justice puisse aller jusqu’au bout dans cette affaire.
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