Avec notre correspondant à Sendai, Antoine-Marie Izoard
Le cardinal Robert Sarah était, ce dimanche, dans la région de Sendai, la plus touchée par le tremblement de terre et le tsunami de mars dernier. A Ishinomaki, il a visité un centre d’accueil géré par les services d’urgence de l’Eglise, la Caritas. Un centre accueillant quelque 400 personnes sans abris.
Puis, de ses yeux, l’envoyé du pape a pu constater l’ampleur du désastre. Accompagné d’évêques locaux, il a longé une partie de la côte, cheminant au milieu des décombres, des maisons retournées, des carcasses de voitures et des grues qui s’activent pour trier les matériaux.
Dans le petit village de pécheurs de Shichigahama, le cardinal Sarah s’est arrêté face à la mer pour dire une prière. Il y a fait mémoire des 15 000 morts de cette catastrophe et des quelque 10 000 disparus avant de jeter dans l’océan Pacifique un bouquet de fleurs, et de prier en silence.
S’il est venu transmettre au peuple japonais et à la petite communauté catholique de l’affection et de la prière du pape, le cardinal guinéen est aussi venu apporter une aide financière substantielle du Vatican pour l’assistance aux sinistrés : 150 000 dollars qui viennent s’ajouter à une première somme, équivalente, envoyée quelques jours à peine après la catastrophe.