Avec notre correspondante à Jakarta, Solenn Honorine
Maintenant, c’est sûr et officiel : Barack Obama va manger, ce soir, du bakso et du nasi goreng, deux des plats les plus populaires en Indonésie.
Les préférences culinaires du président américain – du moins, celles qu’il avait il y a quarante ans – sont bien connues des Indonésiens, qui tirent fierté de leur connexion avec le président américain, enfant du pays. Mais c’est bien là que s’arrêtera l’aspect sentimental de la visite qui devra aussi faire place au travail.
Resserer les liens distendus
Ce mardi soir les deux présidents devront signer un accord de partenariat global qui couvre autant l’aide en matière de changement climatique que l’éducation supérieure. Car Washington souhaite resserrer des liens qui s’étaient distendus depuis les années quatre-vingt-dix avec ce pays considéré comme un partenaire de premier plan dans la région.
Le quatrième pays le plus peuplé au monde, grande démocratie à majorité musulmane et première économie d’Asie du Sud-Est possède un pedigree qui a déjà séduit d’autres soupirants, Pékin en tête – une délégation d’affaires chinoise vient, par exemple, de promettre d’investir plus de 6 milliards de dollars pour la construction d’infrastructures en Indonésie.
Vu la montée en puissance de la région asiatique, le grand archipel, longtemps ignoré mais désormais membre du G20, pourrait devenir un acteur bien plus important sur la scène mondiale.
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