Les inondations gagnent désormais les terres fertiles du sud où quelque 500 000 personnes ont été évacuées. L'armée pakistanaise a pris en charge la direction des opérations de secours. De nouvelles pluies torrentielles sont attendues dans les deux prochains jours.
Face à l’ampleur des dégâts, le Premier ministre pakistanais, Yousuf Raza Gilani, a lancé un appel à la communauté internationale pour une aide immédiate à son pays. « Je voudrais demander à la communauté internationale d'apporter son soutien et son aide au Pakistan pour alléger les souffrances des personnes touchées par les inondations », a dit Yousuf Raza Gilani lors d’une intervention à la télévision nationale.
Les services météorologiques pakistanais ne sont pas non plus rassurants et ils prédisent une menace «imminente» et «extrême» d'inondations dans la province du Sind
(sud), notamment dans la région agricole de Katcha, le long de l'Indus.
L'envoyé spécial de l'ONU pour les inondations au Pakistan, le Français Jean-Maurice Ripert, tire la sonnette d’alarme sur le risque d’épidémies dû au manque d’eau potable, et a annoncé à l'AFP qu'un appel de fonds spécial allait être lancé en réponse à la crise.