« Nous sommes prêts à aider à la fois l'Azerbaïdjan et l'Arménie pour parvenir à un accord de paix durable et à l'appliquer », a déclaré la secrétaire d'Etat américaine au cours d'une conférence de presse commune avec son homologue azerbaïdjanais, Elmar Mammadyarov.
Le Nagorny-Karabakh, peuplé majoritairement d'Arméniens pendant toute la période soviétique, était rattaché à l'Azerbaïdjan. Ce n'est qu'après une guerre, qui a fait 30 000 morts et des centaines de milliers de réfugiés entre 1988 et 1994, qu'il proclame son indépendance. Une indépendance qui n'est pas reconnue par la communauté internationale.
Depuis seize ans, plusieurs escarmouches entre soldats azerbaïdjanais et séparatistes arméniens se déroulent sans que jamais Bakou et Erevan ne soient parvenus à s'entendre sur un cessez-le-feu ou sur un statut pour cette région.
Le sujet est « hautement prioritaire pour les Etats-Unis », a répété Hillary Clinton, qui espère faire asseoir à la même table les deux parties. Un objectif pour le moment difficile à réaliser. « Je ferai tout ce que je peux pour essayer de rapprocher les deux parties », a-t-elle ajouté, peu avant son départ pour l'Arménie.