À la Une: au Chili, plus de 200 maisons détruites par les flammes

L'Office national des urgences du Chili a organisé l'évacuation des populations qui vivent dans le secteur de Rocuant et San Roque, à Valparaiso, dans le centre du Chili. L'alerte rouge a été décrétée explique La Tercera car, attisées par le vent, le feu qui s'est déclaré sur les collines a rapidement gagné des zones d'habitations. Au moins 120 maisons ont été détruites, mais d'autres bâtiments ont été ou vont être sacrifiés pour tenter de contenir les feux, selon le ministre de l'Agriculture qui s'exprimait sur CNN Chile.

Une enquête est en cours pour déterminer les causes de cet incendie, mais pour le maire de Valparaiso, comme pour l'intendant de la région - l’équivalent du préfet - ils seraient de nature intentionnelle. 90 000 personnes se retrouvent sans électricité, poursuit La Tercera. Des coupures d'eau « solidaires » ont aussi eu lieu dans la région de Valparaiso. Le but étant d'augmenter le débit d'eau dans les zones sinistrées pour combattre les incendies.

Revue de presse à écouter dans le Journal des Amériques : Chili, des incendies destructeurs à Valparaiso

Haïti : le sombre bilan de l’insécurité en 2019

Direction Haïti, maintenant, avec ce bilan de l'insécurité en 2019 : 467 morts violentes, dont 370 tués par balles, rien que dans la zone métropolitaine de la capitale, Port-au-Prince. C’est ce qu’indique un rapport encore provisoire de la Commission épiscopale nationale de l’Église catholique romaine Justice et Paix, consultée par Alterpresse.

Un chiffre non-exhaustif, souligne l'agence en ligne haïtienne, car l’accroissement de la violence armée cette année rend difficile la collecte d’informations. « Créer de meilleures conditions de sécurité, faire aboutir les enquêtes sur les victimes de violences, élaborer un vrai plan de sécurité pour les quartiers populaires » : voilà quelques-unes des recommandations, formulées par la Commission épiscopale « qui pointe du doigt l’irresponsabilité de l’État ».

États-Unis : « Big Brother » empêche les étudiants de sécher

Aux États-Unis, sécher les cours à l'université devient de plus en plus difficile dans certains États, explique le Washington Post. Par exemple, « lorsque les étudiants de première année de l'université de Syracuse entrent dans leur cours d'introduction aux technologies de l'information (...), sept petites balises Bluetooth cachées dans l'amphi se connectent à une application sur leur smartphone et augmentent leurs "points de présence" ». Et quand ils sèchent ? La même application « enregistre leur absence (…) et cela peut faire baisser leur note ». Elle alerte également le professeur, qui contacte les étudiants pour leur demander où ils sont allés.

« Des dizaines d'écoles utilisent maintenant cette technologie, poursuit le journal, pour surveiller les résultats scolaires des étudiants, analyser leur comportement ou évaluer leur santé mentale. » Mais, certains professeurs dénoncent ces systèmes intrusifs, qui portent selon eux « massivement atteinte à la vie privée des étudiants ». « Ils craignent que les systèmes de suivi infantilisent les étudiants à l'endroit même où on attend d'eux qu'ils deviennent des adultes. »

Pérou : la rébellion de jeunes employés de la restauration rapide

À Lima, des employés de KFC signalent avoir été obligés par le gérant d'un restaurant de faire « des planches, des pompes et d'autres exercices physiques » en guise de punition pour avoir été en retard. Cela peut paraître drôle, sauf que ces punitions ont été filmées et postées sur les réseaux sociaux, note Correo. « Ils se sont moqués de moi, je me suis senti, humilié et dénigré », explique l'un de ces jeunes. D'autres employés décrivent d’autres types d’humiliations, mais aussi les menaces physiques et les amendes illégales en cas de retard.

KFC explique dans un communiqué qu'elle n'approuve pas ces méthodes et qu'un employé a été mis à pied. Les langues se délient à propos des conditions de travail dans ces établissements alors que la semaine dernière, deux jeunes sont morts électrocutés en nettoyant la cuisine d'un restaurant Mac Donald’s, dans l'ouest de Lima. Le géant américain avait déclaré deux jours de deuil et fermé tous ses établissements au Pérou pendant plusieurs jours. Une enquête est en cours.

Colorado : un père Noël « Robin des bois »

Pour finir, une histoire qui s’est déroulée lundi 23 décembre dans le Colorado, dans le centre des États-Unis. Plus précisément à Colorado Springs, où vers midi un homme à barbe blanche a braqué une banque, s'est enfui avec des liasses de billets avant de sortir l'argent de son sac et de le jeter aux quatre vents dans la rue en criant « Joyeux Noël ! » C'est ce que raconte la chaîne de télévision locale KKTV 11 News. L'homme de 65 ans s'est ensuite assis dans un café et a tranquillement attendu que les policiers viennent l'arrêter. La police a précisé que l'homme n'était pas armé.

Si certains passants ont essayé de rendre l'argent volé à la banque, des milliers de dollars manquent toujours à l'appel, selon le Denver Post.Oliver, c'est son nom, était sous mandat d'arrêt, écrit le tabloïd New York Post. « Il passera Noël dans la prison d'El Paso County avant de passer devant le juge demain. »

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