Avec notre correspondant à Sao Paulo, Martin Bernard
Les privatisations restent un sujet polémique au Brésil, d’autant plus que le gouvernement de Jair Bolsonaro a prévu de vendre la plupart des entreprises publiques pour réduire sa dette. Or, certains juges de la Cour suprême voulaient que ces privatisations soient auparavant approuvées par le Congrès.
En séance plénière, ils ont finalement décidé à la majorité qu’elles devraient bien passer par le crible du Parlement, mais que cette règle ne s’appliquerait pas aux filiales d’entreprises publiques. Or, la majorité des entreprises privatisables constituent bien des filiales, notamment de l’entreprise de pétrole et de gaz, Petrobras (qui compte 36 filiales, en tout).
Cela permet d’ores et déjà au groupe français Engie de prendre le contrôle d’un réseau de gazoducs de Petrobras, un contrat de plus de 8, 5 millions de dollars, qui avait été suspendu par la justice.